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d'accès au Théâtre de verdure de Jazzaparc
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Le
Théâtre de verdure de Jazzaparc peut accueillir 1200 personnes
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«
Hommage à Georges Gay »
rendu en Aveyron au Théâtre de verdure de Jazzaparc
les 4, 5 Août et à Albi le 6 Août, par
le Big Band de l’OLYMPIA Music
Hall de Paris reconstitué en première mondiale
depuis 1974
et Maurice ANDRE.
Cette
Session d’août 2006, organisée par Jazzaparc,
assisté par Violonis et Maestro, restera dans les annales
de l’OLYMPIA de Paris tout autant que dans les esprits
de ceux qui ont eu le bonheur d’y assister et d’y
participer.
Le Concert donné par le BIG BAND de l’OLYMPIA le
5 août a été une formidable réussite
à tous points de vue.
De l’avis de Maurice André qui s’est confié
d’abord au public, disant que cette soirée était
pour lui inoubliable, pas seulement sur le plan musical et de
l’émotion, mais aussi sur celui du charme d'un
lieu magique et de l’ambiance générale qui
y règne et qu’il dit ne jamais avoir rencontré
dans les salles de concert où il joue habituellement.
Lorsqu’on sait que Monsieur Maurice ANDRE qui a enregistré
266 disques, a joué dans les plus grandes salles du monde,
Du Carnegie Hall, à l’Albert Hall de Londres en
passant par les plus prestigieuses salles de tous les pays du
globe, on mesure le compliment adressé à l’organisateur
Jazzaparc et au lieu qui a accueilli ces concerts.
Il a souligné la valeur de la Musique donnée par
l’orchestre de l’OLYMPIA reconstitué et rebaptisé
BIG BAND de l’OLYMPIA, ce qu’il était de
façon occulte entre 1964 et 1974 à l’OLYMPIA
à Paris lorsqu’accompagnant au quotidien les plus
grandes vedettes mondiales de la chanson, les musiciens de l’orchestre
restaient après le spectacle pour jouer entre eux pour
le plaisir, des morceaux du grand répertoire de jazz
américain pour Big Band, moments fabuleux qu’il
connaissait et qu’il a retrouvé impeccablement
joués ce soir du 5 août 2006 en Aveyron.
Il a lui-même joué plusieurs pièces, en
alternance avec le Big Band, dont certaines ont été
ponctuées par une « standing ovation » très
chargée d’émotion après son «
Ave Maria » de Schubert jouée avec un son chatoyant
et filé, trempé d’expression de bout en
bout.
Il a longuement parlé de Georges Gay, un grand musicien
qui portait l’Orchestre de l’Olympia avec sa puissance
et le son de feu sortant de sa trompette.
René Caron qui a repris avec Maurice André, le
chorus de « Orfeu Negro » joué par Dizzy
Gillespie et Maurice André, lors de ses deux soirées
TV de Jacques Chancel du : « Grand Echiquier » a
dit de Georges GAY en aparté à son fils Jacques
organisateur de ce concert que les poils de bras des musiciens
se dressaient sur les bras lorsque « Gégé
», comme on l’appelait jouait en soutenant le son
de tout l’orchestre.
Après avoir joué en alternance, toujours, avec
des morceaux comme « Shiny Stockings » dont les
musiciens disent que l’arrangement de Foster est probablement
ce qui s’est fait de mieux pour Big Band, les pièces
classiques comme « Hora Staccato » de Dinicu, immortalisé
par le grand violoniste Jascha Heifetz et une danse de la renaissance
de Claude Gervaise, Maurice André, et Roger Guérin
ont joué ensemble « Tenderley »; instant
très fort, car le bassiste du Big Band Eric Gadet, est
descendu de son perchoir pour dire au public qu’il devait
réaliser que devant lui étaient réunis
les deux plus grandes stars de la trompette françaises,
moment exceptionnel qui ne s’est en fait jamais produit
en public, l’un pour le Jazz, le monde du Jazz le situant
comme l’égal de Miles Davis en France et l’illustre
Maurice André qui a porté l’art de la trompette
classique à des sommets qu’il est le seul de tous
les temps à avoir atteints.
Une
trentaine des standarts les plus connus ont été
joués à la perfection, ornés de belles
improvisations aussi musclées qu’inspirées
par les magnifiques chorusmen de l’orchestre, avec un
tel brio que Maurice André ne cessait de s’extasier
et d’en faire part au public qui pensait en lui-même
exactement la même chose.
Programme du Big Band de l'OLYMPIA août 2006
1er set:
"Moonlight
serenade" - de Glenn Miller et Mitchell
Parish
"Broadway"
- de W.M Wood
"Serenade in Blue" - de Harry
Warren
"A spring of pearls" - de Jerry Gray
(arrangeur de Glenn Miller)
"Take the a train" - de Billy
Strayhorn ( Pianiste de Duke Ellington)
"I am getting sentimental over you"
- de Bassman ( vieux tango allemand ?)
"One o'clock gent" - de Count
Basie
"Little brown jug" - de Billy Finegan
"Tuxedo junction"- de Erskine
Hawkins
"Perdido" - de Juan Tizol (
trombone de Duke Ellington)
2ème set
"Pensylvania 6-5000" - de Jerry
Gray
"American Patrol" - de Jerry
Gray
"Don't get around much anymore"
- de Duke Ellington
"Flight of the foo birds" -
de Neil Hefti
"Marie" (solo de André
Paquinet) - de Ervin Berlin
"Don't be that way" - de Benny
Goodman et Edgar Sampson
"I am beginning to see the light"
- de Rory Bourke (joué par D. Ellington)
"Shiny stockings" - de Frank
Foster
"Making Whopee" - de walter
Donaldson ( composition ancienne)
"Satin doll" - de Duke Ellington
et Billy Strayhorn
"Ya Gotta try" - de Sammy Nestico
"Les Copains d'accord" - de Paul Capdevielle
et le Big Band de l'Olympia
"In the Mood" - de Andy rasf
et Joe Garland |
Le tempo d’acier du batteur Armand Cavallaro, en fait
le seul musicien qui ait vécu les dix ans magiques de
l’orchestre de l’Olympia a fait merveille, jamais
il n’a perdu ni le tempo ni le swing, même lors
de courtes improvisations, ce qui est sans doute l’un
des plus grands atouts de cette formation, car les musiciens
se sentaient manifestement en totale sécurité
rythmique.
Parmi les musiciens, plusieurs ont joué avec une ou plusieurs
des stars américaines que sont Duke Ellington, Count
Basie, Frank Sinatra, Liza Minelli, Sammy Davis, Miles Davis,
Dizzy Gillespie, Jean Luc Ponty, Kenny Clarke, Bud Powell et
bien d’autres.
Le piano, un Fazioli 2,88m tout neuf, la rolls du piano a été
inauguré par la star du Piano Jazz mondial Herbie Hancock,
3 jours avant d’être remis entre les mains du grand
compositeur arrangeur Jean Michel Defaye qui a impeccablement
soutenu l’orchestre harmoniquement et les improvisateurs
du Big Band de l’Olympia.
"Sentimental trompette", trompettiste connu régionalement
qui vouait une admiration sans bornes pour tous ces musiciens
de l’Olympia et du métier auprès desquels
il a appris le sien, a été délégué
par jacques Gay pour présenter le spectacle. Il a composé
une chanson sur l’air de « les copains d’abord
» en l’honneur de Georges Gay et de tous ces musiciens
venus fêter l’un des leurs, celui qui a tant fait
pour garantir les acquis du métier de musicien en son
temps lorsqu’il était secrétaire général
du syndicat des musiciens, 1er trompette à l’Olympia
et responsable de l’orchestre auprès des vedettes
et de Jean Michel Boris ; l’orchestre a repris le morceau
en cœur et ce fut un très bon moment apprécié
par Maurice André, qui a largement rattrapé certaines
longueurs dans la présentation lors du premier set.
La respiration du second set a été prise en charge
par les musiciens et laisse un souvenir impérissable
à tous ceux qui étaient présents dans le
Théâtre de Verdure de Jazzaparc, lieu vraiment
magique idéal tant par son cadre que par la qualité
du son naturel, très bien servi par une sonorisation
exemplaire de l’ARDT. La chaleur particulière du
timbre global de l’orchestre est en grande partie due
à la configuration de la scène à étage,
sa position entre les bâtiments et sa construction entièrement
en bois, comme l’a confié à Jacques Gay
Roger Guérin, très admiratif du son du Big Band
ce soir mémorable du 5 août. Le concert s’est
terminé tard par une nouvelle standing ovation.
Maurice
ANDRE assis sur les stalles de la Cathédrale d’’Albi,
le lendemain 6 août écoutant Jean Claude Françon
son organiste jouer une des trois pièces inscrites au
programme du grand orgue, aux côtés de Jacques
Gay qui l’assistait physiquement lors du concert à
la Cathédrale Sainte Cécile, lui a confié
les yeux embués d’émotion, que ce concert
du 5 août auquel il a participé avec l’Orchestre
de l’Olympia restera pour lui une des plus belles soirées
de sa vie.
Jacques Gay, devisant avec Maurice André lui a confié
qu’il éprouvait les mêmes sensations que
lors des moments fabuleux ou l’orchestre jouait pour lui-même
sans public le soir après les spectacles auquel il assisté
très souvent.
Il souligne que ce sont dans ces moments que l’orchestre
a acquis ses meilleures lettres de noblesse, auprès des
américains notamment.
Le
concert à la Cathédrale d’Albi a été
superbe. Joué à guichet fermé car le responsable
de la Cathédrale a refusé de dépasser le
nombre de spectateurs autorisé, le concert a été
contraint de laisser dehors plus de 200 personnes qui manifestaient
avec ardeur leur désir d’entrer.
La sonorité à la fois douce, élégamment
vibrante, puissante et précise de Maurice André
est restée intacte. Bien sûr, à l’age
de 73 ans il lui est plus difficile de jouer les concertos Brandebourgeois
de JS Bach avec limense talent que le monde lui a reconnu, mais
il a notamment produit un très beau Teleman.
Sa fille, a également une superbe sonorité de
hautbois. Le très bel « Ave Maria » de Caccini
qu’ils ont joué ensemble était joué
avec un dépouillement et une sobriété de
très bon goût.
Le grand orgue entièrement relevé par Michel Formentelli,
le fils du facteur d’orgue, Bartolomeo Formentelli a sonné
magnifiquement par trois fois entre les mains de Jean Claude
Françon, malgré le peu de temps qu’il a
eu pour apprivoiser cet instrument très difficile à
manipuler.
Jacques Gay a présenté le concert en précisant
que cet orgue est le seul orgue ancien au monde doté
d’un aussi grand nombre de jeux et laissé Maurice
André parler lui-même de son concert et de la musique
ce dont il ne s’est pas privé tout au long de la
soirée au grand plaisir du public charmé par sa
bonhommie et son franc parlé.
Il a vilipendé la télévision et même
les programmes radios qui suppriment la vraie musique au profit
de ce qui plait au public le plus fruste, notamment les programmes
issus des réality show qu'il considère dramatiquement
néfaste aux jeunes générations tout en
prétendant le contraire.
Le final émouvant et brillant, arrangé et dirigé
par Maurice André, a été joué par
trente trompettistes dont le pupitre de trompettes de l’Orchestre
du Capitole et deux trompettistes de l’Olympia Big Band,
entouré de jeunes musiciens de Midi Pyrénées,
réunis par Benoit Zavaterro, professeur de trompette
au conservatoire d’Albi.
Jacques
Gay a reçu dés le soir du 6 août, alors
qu’il dînait en compagnie des musiciens, un appel
manifestant le souhait de présenter l’Orchestre
de l’Olympia dans le sud est de la France en 2007.
Le lendemain 7 août, un début de tournée
s’est organisé dans de grands lieux de concerts,
parmi ceux-ci, l’Olympia Music hall de Paris où
il est prévu, avec l’accord et la présence
de l’intéressé de rendre un hommage à
la carrière du grand violoniste français Jean
Luc Ponty, par le Big Band de l’Olympia. Mais ce qui restera
gravé dans tous les esprits, des musiciens, de Jean Michel
Boris, des partenaires, et du public, c’est ce premier
concert du Big Band de l’Olympia reconstitué donné
le 5 août 2006 en hommage à Georges Gay en Aveyron
sur la terre où il a vécu ses trois heureuses
dernières années de sa vie. Même Claude
Nougaro n’a pas eu un aussi bel hommage que celui rendu
durant 3 jours à « Gégé ».
Jacques Gay tient à remercier tout particulièrement,
Monsieur et Madame Lebeault, Bruno Lefebvre du Centre Leclerc
qui ont su comprendre l’importance de l’évènement
pour le département de l’Aveyron et fait l’effort
de le soutenir financièrement en l’absence de subventions
institutionnelles, Jacques Carles de la ferme dégustation
de Monteils, où les musiciens ont passé des moments
formidables et où ont joué Maurice André,
René Caron, Pascal Thouvenin, Laurent Rieu, Dominique
Vernhes pour le public en remerciement de la générosité
de Jackie le maitre des lieux, le Comité départemental
du Tourisme de l’Aveyron qui a bien compris qu’avec
une photo de l’évènement BIG BAND de l’OLYMPIA
en Aveyron, installée dans le couloir mythique du plus
célèbre Music Hall du monde, le département
ne pouvait que s’en trouver très valorisé.
Espérant
que les institutions locales sauront retenir cette inititiative
que personne en France n’aurait pu réaliser, sinon
l'Olympia de Paris avec les musiciens de l'orchestre, comme
méritant d’être suivie sur le territoire
de l’Aveyron et en Midi Pyrénées, Jacques
Gay et les musiciens tous sociétaires de Jazzaparc, se
tournent vers les lieux où ils savent être accueillis
avec enthousiasme, car ils ne veulent pas en rester là
tant leur bonheur a été complet.
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