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des CONCERTS : 4 , 5 , 6 août 2006 //
DVD
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Georges
GAY
Trompettiste de variétés
D'après
l' Article de presse très complet réalisé
du vivant de l'Artiste
par Jean Pierre Mathez
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L'Histoire
de chaque musicien commence presque invariablement de façon
semblable, comme le coup d'envoi d'un jeu.
Et puis soudain c'est le déclic, l'évènement
d'apparence insignifiante qui va orienter l'existence de chacun
vers un destin particulier.
Ainsi celui de Georges Gay, témoin précieux d'une
époque exceptionnellement brillante de l'histoire de
la musique légère en France.
Né le 11 février 1922, il a bénéficié
d'une initiation musicale précoce et sérieuse
grâce à son père, clarinettiste et professeur
strict et organisé auteur d'une méthode de clarinette
réputée. (* Il était aussi chef d'orchestre
à Lyon)
"Il m'a appris le solfège dés l'age de 5ans
en me faisant participer aux leçons de ses élèves".
A 14 ans Georges Gay avoue à son paternel que la clarinette
ne l'intéresse pas tellement, mais que par contre les
cuivres et la trompette en particulier lui plairaient plus.
(* en fait c'est le trombone qui l'intéressait le plus,
mais le destin l'a porté vers la trompette).
Il reçoit spontanément une trompette en Ut de
marque Pihan-Lyon et se retrouve dans la classe de Monsieur
Odol au Conservatoire de Lyon.
Le pauvre est mort 6 mois plus tard et sa disparition a provoqué
un défilé d'intérimaires.
Mon père inquiet de ces changements trop fréquents
m'a alors fait travailler en particulier avec Gustave Perret,
un retraité hors du commun qui avait fait sa carrière
au Boston Symphony aux côtés de Mager, Voisin père
et Schmeisser.
C'est grâce à lui que j'ai eu la chance de pouvoir
essayer la trompette "Bach" que le célèbre
facteur américain lui avait offerte. C'était alors
une rareté en France.
Et puis ce fut la guerre ! j'ai tout de même pu travailler
au Conservatoire de Lyon avec Eugène Laborde, un excellent
professeur auquel je dois d'avoir pu devenir professionnel -
mais qui retourna à Paris à la libération
et fut remplacé par Alphonse Arletti.
En 1945 marié et attendant son premier enfant (*né
en 1946) Georges Gay obtient son premier prix de trompette au
Conservatoire et décide un an plus tard de poursuivre
ses études à Paris.
Je me suis inscrit dans la classe de Eugène Fauveau,
puis de Sabarich, mais je travaillais aussi avec Jean Greffin
qui avait succédé à Fauveau au poste de
trompette solo à l'Opéra de Paris. C'est lui qui
m'a appris à développer mon registre aigu.
J'allais une fois par semaine à Paris tout en travaillant
à Lyon avec l'orchestre de la Radio et à l'orchestre
de Villeurbanne.
(* Il était aussi avec Fred Gérard trompettiste
du "Hot Club de Lyon")
Changement d'orientation
Les restrictions budgétaires des orchestres contraignent
le jeune père de famille à chercher du travail
ailleurs.
Alix Combelle, chef de Big Band célèbre à
l'époque et qui jouait précisément à
Lyon avait besoin d'un trompettiste.
Pour Georges Gay, c'est la croisée des chemins. Engagé;
il suit Combelle à Paris et les incessants voyages l'obligent
bientôt à interrompre ses études. Dés
lors on retrouve Georges GAY avec tous les orchestres de variétés
ou Bigs Bands de France (* Il a joué avec Aimé
Barelli, voir la photo ci-dessus et ci dessous, Jacques Helian,
Raymond Legrand, Benny Bennett, Camille Sauvage, Michel legrand,
Claude Bolling, Daniel Janin, Bernard Hilda, Paul Mauriat, Jacques
Denjean, Raymond Lefebvre, François Rauber, Jean Michel
Defaye, Sy Oliver, et plusieurs autres chefs d'orchestre et
arrangeurs).
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Ici
avec Aimé Barelli, de Gauche à droite:
Benny
Vasseur, qui deviendra trombone de l'Olympia
après 1964
Marcel
Simino, un joyeux boute entrain
Aimé
Barelli, qui était alors ce que l'on
faisait de mieux en Europe en trompette variété;
Un film a été tourné avec tout l'orchestre,
(délicieusement désuet autour de la vie de
l'orchestre, sérieusement ... arrangée).
Jean
Mauclaire, qui a arrêté la
trompette pour gérer une entreprise familiale
Georges
Gay, 1er trompette chez aimé Barelli
|
Il a accompagné les plus grandes vedettes du spectacle
et participé à d'innombrables enregistrements
de disques, musiques de films (*et émissions TV). Son
"métier" lui vaut le respect de tous ses collègues.
*
il a alors été porté par les musiciens
au rang de secrétaire général du
syndicat des musicens français, dans une période
brulante pour la profession de musicien, puisque il fallait
se défendre bec et ongle avec les producteurs TV
contre le "Play Back", avec les dérives
que cela occasionnait et la mise en péril grave
de la notion de musique vivante.
En outre, et c'était sans doute le plus important,
l'arrivée du multipiste avait donné des
idées aux producteurs de disques de variétés
qui voulaient se passer des musiciens en séance
d'enregistrement au lieu de payer tout un orchestre, par
tranches de quart d'heure en attendant que le ou la chanteuse
vedette soit "en place" pour jouer ensemble
en une prise.
C'est ainsi qu' à germé dans leurs cerveaux,
l'idée des premières banques de sons, sortes
d'échantillons musicaux réalisés
par catégorie d'instruments sur une mesure ou plus:
traits de cordes, riffs de trompettes, accompagnements
rythmiques etc... on sait à quel point le déferlement
technologique qui a ensuite vu le jour, surtout à
partir des années 80 puis de façon exponentielle
a dévasté le métier de musicien,
les jeunes ayant aujourd'hui une idée complètement
faussée de la Musique, pensant que tout est facile,
puisque la machine le fait - mais ils ont perdu au passage
le parfum essentiel du cheminement en musique qui est
tissé de progrès, d'intégration profonde
dans l'être tout entier du musicien, de découvertes
faites par soi même étape après étape
pendant lesquelles le musicien se rend vainqueur des difficultés
au fur et à mesure où elles se présentent.
Georges Gay a beaucoup oeuvré pour empêcher
cette émergence technologique de faire chavirer
le navire "musicien en France" et des lois ont
été promulguées pour préserver
la qualité de "Musicien". |
Durant les années 60 il fallait sur Paris 20 à
25 trompettistes par jour pour satisfaire la demande. Georges
Gay gagnait alors facilement 20 000F par mois ( l'équivalent
de 60 000FF à 70 000FF actuels ( *plus de 10 000€
) et jouait à raison de 3 séances minimum par
jour (* 4ou 5 le plus souvent).
Les 10 ans qu'il passa à l'Olympia de 1964 à 1974
à l'Orchestre de l'Olympia ( un big band sans chef attitré,
constitué de 5 saxophones, 4 trompettes, 3 trombones
(*ou 4) 6 violons (*ou bien plus) et une section rythmique complète
(* c'est à dire Piano, Contrebasse, Guitare rythmique,
Batterie).
Il était le responsable de cet orchestre, auprès
de la direction de l'Olympia, des vedettes, des chefs d'orchestre,
des studios d'enregistrement ou autres.
"Nous
avons accompagné les plus grands artistes de variété
de l'époque, Jerry Lewis, Gilbert Becaud (voir
photo ci dessous),
Charles Aznavour, Trini Lopez, Sammy Davis Junior dans une tournée
particulièrement mémorable, Lisa Minelli, Caterina
Valente, que j'appréciais tout particulièrement,
Zizi Jeanmaire, Guy Marchand, Jacques Brel, Sy Oliver l'arrangeur
de Duke Ellington, louis Armstrong, Hines and co, et j'en passe
( vedettes de la chanson de l'époque) ...
Chaque
artiste avait son propre chef et c'était un défilé
permanent, exaltant ! Il y avait dans cet orchestre de l'Olympia
une sacrée équipe de musiciens qui avaient le
feu sacré ...
Après les spectacles nous restions souvent en place et
répétions pour nous, les thèmes qui nous
plaisaient, le plus souvent des morceauc de Count Basie, Duke
, Glenn Miller, Stan Kenton, Pete Rugolo et bien d'autres, souvent
sur des arrangements de français ou étrangers
qui venaient eux mêmes diriger l'orchestre pour voir comment
ça sonnait. Je crois qu'ils n'étaient pas mécontents
!... C'étaient des moments formidables, que le grand
public n'a pas connu, mais qui sont pour nous les musiciens,
ce qu'il y a eu de mieux dans notre carrière", c'est
l'Olympia qui nous l'a donné !.
Georges GAY
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De
gauche à droite: Gilbert Becaud, Georges Gay |
*
Ils jouaient des morceaux typiquement big band, du répertoire
de Count Basie, Duke Ellington, Glenn Miller, Stan Kenton,
Pete Rugolo, Harry James et bien d'autres.
Les chefs d'orchestre américains ou français
comme, Sy Oliver, Jean Michel Defaye, François
Rauber, Claude Bolling, Michel Legrand, Ivan Julien, Jacques
Denjean, Pierre Michelot, Jean Claude Ric, Paul Mauriat,
Raymond Lefebvre, Pierre Dutour, Roger Guerin, se déplaçaient
à minuit 1 heure du matin pour venir jouer avec
ce fameux de l'Olympia. De nombreux musiciens qui avaient
fini leur spectacle au Lido, Moulin Rouge, Casino de Paris,
Bobino, Folies Bergères etc ... venaient à
toute vitesse pour ne pas rater l'orchestre.
C'est dans ces moments inoubliables pour tous les musiciens
participants que l'orchestre de l'Olympia a acquis ses
lettres de noblesse de Big Band de l'Olympia, mais big
band occulte.
Le Concert du 5 août 2006 en Aveyron , véritable
hommage rendu à cette formation et à son
leader Georegs Gay a ceci de particulier, qu'il met en
scène publiquement la valeur de cet orchestre de
l'Olympia, certes avait des jeunes éléments
remplaçants ceux qui ne sont plus là, mais
dans le même esprit que dans ces années glorieuses.
En 1964, Bruno Coqatrix et Jean Michel Boris avaient décidé
de mettre un terme à la valse des remplacements
dans l'orchestre le Week end. En effet, avant 1964 les
vedettes ne s'y retrouvaient plus, l'orchestre était
de qualité très variable selon les jours
et se plaignaient à la direction.
Ils ont donc chargé Evelyne Guyot de recenser les
meilleurs musiciens de France et de leur proposer un contrat
à demeure à l'OLYMPIA, c'est à dire
tous les soirs. Ce contrat était très bien
payé, il faut dire que l'Olympia était alors
célébrissime dans le monde.
C'est comme cela qu' est né un orchestre dont les
américains disaient qu'il était sinon le
meilleur , mais en tout cas le plus sûr au monde. |
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La vie haletante d'un trompettiste de variété
nécessite une discipline de fer.
Georges gay se l'est imposée pour satisfaire sa passion
de la musique et pour son équilibre familial.
Tous ces musiciens de variété, (qui a une conotation
plutôt péjorative) étaient en fait des musiciens
capables de tout faire. Ils se confrontaient à tous les
styles et pouvaient faire face à toutes les situations.
Certes ils n'étaient pas des Miles Davis ou des Maurice
André, mais ils étaient capables de s'adapter
très rapidement à des situations très diverses.
A l'époque il n'y avait pas vraiment de cours de jazz
ou de swing, il fallait apprendre ça tout seul, c'est
pourquoi la génération qui a suivi a eu tant de
considération pour l'exemple de leurs ainés.
"C'était dur mais on se marrait bien, tiens par
exemple je me souviens d'une soirée de fin d'année
avec le chanteur Guy Marchand où j'étais arrivé
après une réunion syndicale de musiciens un peu
..." (texte abrégé)
*Chaque
fin de tour de chant, les musiciens et la vedette, faisaient
des blagues sur scène.
Un soir de dernière de Enrico Macias, Georges Gay
est arrivé en petite tenue sur les épaules
de Enrico Macias avec un grand chapeau mexicain sur la
tête et Enroc lui a passé le micro annonçant
au public "le 1er trompette de l'orchestre va chanter
à ma place". Et Georges Gay s'est mis à
chanter avec une voix de saoulard très avancé
la chanson " les millionnaires du Dimanche"
accompagné par l'Orchestre" tout le monde
était plié de rire > franc succès,
Enrico Macias se rappelle encore comment Georges Gay lui
a volé la vedette bien malgré lui ce soir
là.
Un autre jour, en tournée avec jacques Helian et
son grand ami Jean Garrec, (père de Clément
Garrec, trompette, supersoliste à l'opéra
Bastille et Garnier, professeur au Conservatoire de paris
cofilleul de Georges Gay, avec Thibaut), ils arrivent
à l'hotel après le spectacle, passablement
gais, ils montent dans leur chambre, et là pendant
que jean garrec faisait sa toilette, Geoerges Gay, dit
gégé, lui cache subrebticement ses vêtements
et lorsqu'il arrive dans la chambre en tenue d'Adam, lui
jette son matelas dans la rue par facétie. Jean
Garrec a du aller nu dans le grand hall de l'hotel, puis
dans la rue ou passait des gens revenant du spectacle,
il s'est mis tant bien que mal le matelas autour du corps
et est rentré dans l'hotel sous l'oeil absourdi
des passants et des clients et la rigolade générale,
de Georges Gay en particulier. Jean Garrec , très
blagueur lui aussi, lui a bien rendu la pareille un peu
plus tard sur le même mode.
Il a de nombreuse histoires aussi savoureuses les unes
que les autres, avec Tino Rossi, Trenet, Jacques Helian.
Jamais ils ne se sont "engueulés", ils
se faisaient naturellement des concessions, en pure amitié.
Une autre histoire, montrant que Georges Gay ne se dérobait
pas devant les responsabilités: dans une période
de Tournée avec jacques Helian, il avait régné
une assez mauvaise atmosphere due à la promiscuité
des musiciens, notamment dans les voitures, car ils étaient
au moins deux ou trois par voiture. Un soir Jacques helian
avait solennellement réuni les musiciens pour leur
parler aà l'occasion de la répétition
d'avant spectacle du soir et leur dit très irrité:
"j'ai un orchestre de .. cons", long silence,
puis Georges Gay se lève et non moins solennellement
répond à Jacques Helian: " et c'est
vous qui en êtes le chef ".
Ce qui restera sans doute le plus de Georges gay au delà
de son côté excellent musicien, très
fiable dans la parole donnée, sachant merveilleusement
bien économiser ses lèvres, blagueur invétéré,
leader et rassembleur, c'est le panache généreux
mais discret de jouer à la palace de ses copains
leur partition, s'ils avaient des probèmes de santé,
comme ce fut le cas pendant deux ans pour un trompettiste
à l'olympia ( rupture d'anévrisme menaçant
toute sa carrière).
Il a aussi beaucoup donné de sa personne et usé
de son influence au syndicat pour permettre à l'épouse
d'un musicien de l'Olympia décédé
en scène ( dans les coulisses, après un
malaise cardiaque) de ne pas se retrouver dans le besoin.
Il a déployé une énergie considérable
auprès des musiciens français pour faire
une collecte pour elle. Ce sont des choses qui restent
gravées dans les esprits.
Pas étonnant qu'au décès de Georges
Gay, les musiciens, y compris les plus jeunes qui ne l'ont
pas connu mais on entendu parler de lui, se soient montrés
aussi généreusement enthousiastes à
l'idée de lui rendre un dernier hommage en reconstituant
l'Orchestre de l'OLYMPIA, rebaptisé BIG BAND de
l'Olympia avec l'appui inconditionnel de Jean Michel Boris
grand patron de l'Olympia et la bénédiction
de Arnaud Delbarre, son actuel Patron.
La salle mythique de l'OLYMPIA MUSIC HALL de Paris est
inscrite au patrimoine français, à fortiori
l'orchestre / big band de l'Olympia qui a façonné
ses heures de gloire.
Voici ce que
Jean Michel Boris, ex Patron de l’Olympia,
a écrit au sujet de Georges GAY, le 22
Mai 2006:
|
«
Cher Jacques,
La disparition de ton père a été
pour moi un grand chagrin, en effet à
travers lui, ce sont sept années magnifiques
de la vie de l’Olympia qui disparaissent.
En effet, Gégé, comme on appelait
ton père, n’était pas simplement
un grand musicien mais aussi il faisait partie
des meneurs d’homme. Grâce à
lui pendant ces sept années, une ambiance
extraordinaire a régné entre ces
seize musiciens auxquels se rajoutaient très
souvent une douzaine de cordes, si ce n’est
pas plus.
Jamais au grand jamais, il n’y eut le
moindre problème et si d’aventure,
on parle aux quelques survivants de l’orchestre,
ils considèrent tous que ce fut une des
plus belles périodes de leur vie de musicien
et peut-être de leur existence. Tout ça
grâce à ton père, aussi
lorsque tu m’as fait part de ton intention
de faire un évènement en l’honneur
de ton père, en reconstituant pour un
certain nombre de concerts, l’Orchestre
de l’Olympia, je ne pus qu’adhérer
à cette idée, pas facile à
réaliser et pour laquelle je souhaite
que tu trouves toutes les aides dont tu as besoin.
Il est évident que mon aide aussi minime
soit-elle, t’est acquise afin de faire
de cet évènement une fête
inoubliable pour chacun des participants.
Je te souhaite courage et ténacité
pour mener à bien ce projet que mérite
bien ton père.
Je t’embrasse amicalement.
Jean Michel Boris »
|
Georges GAY, était à
l'époque 1er trompette de Aimé
Barelli, dans l'orchestre duquel il a commencé
une brillante carrière.
En 1954, Aimé Barelli a inauguré
l'Olympia devenu la grande salle de Music hall
universellement connue désormais inscrite
au Patrimoine Français.
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Georges
GAY en voyage lors d'une tournée avec Alix Combelle
|
Georges
GAY sur la fin de sa carrière, il donnait alors de nombreux
cours de trompette dans plusieurs Conservatoires, près de
Paris et dans les Alpes où il a fini par arrêter de
jouer.
Il est ensuite retourné à Lyon sa ville natale et
à la mort de son épouse est venu vivre chez son fils
Jacques qui a organisé pour lui tout cet hommage à
son père, qu'il aime et respecte infiniment.
Ici Jacques GAY dans son studio de Musique/ répétitions
/ enregistrement, devant sa collection de violons, classiques et
jazz, ( qu'il joue dans les deux styles).
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Jacques Gay à la console de mixage du Festival Jazzaparc
Jacques Gay, celui qui a reconstitué le Big Band de l'Olympia
en 2006 |
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